La demeure de nul lieu
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D.B., La demeure de nul lieu,30 x 30 cm, 2018. |
Quelques mots pour commenter ce
tableau et les autres de cette même série (La demeure…).
En dessinant et en peignant, ce qui vient en premier et reste le plus important jusqu’à la
fin est la surface blanche de la feuille : faire en sorte que lignes,
formes et couleurs soient des expressions de ce fond qui est essentiellement
espace et lumière. Espace donc accueil,
demeure d’un instant pour le regard, et
lumière donc éclat apparaissant / disparaissant des motifs jamais
vraiment abstraits, jamais complétement figuratifs.
Espace et lumière d’un monde comme
le monde, mais pas tout à fait. Monde qui ressemble à autre chose que le
monde. Monde caché dans le monde. Monde qui a pu être ou qui va être. Monde qui n’est monde qu’un instant. Monde qui ouvre sur d’autres mondes. Monde qui se détourne du monde pour mieux y retourner. Monde qui doute de
la réalité du monde.
Cette aquarelle a été exposée en
janvier de cette année à la lucarne des écrivains et en avril au festival d'Art Sacré de Senlis.
Monde posé dans l'immensité d'un univers explosant de lumières, monde silencieux dans une symphonie de couleurs
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