Les veilleuses (poème)
LES VEILLEUSES
Incandescente
La chaudière rougeoie.
Mes doigts sont brûlés par mille fleurs de
porcelaine,
Qui viennent rayonner jusqu'au cœur.
Diaprée
Cinq heures du soir,
Tisse les voix du dehors et du dedans,
En un tapis à la trame serré,
Qui recueille étoiles
et métamorphoses,
Oubliées jadis sur d’autres rivages.
Ambrée
Ils ignorent leurs reflets,
Ceux qui longent le fleuve.
Ils ne savent pas la vie faste,
De leurs
jumeaux flottant dans l'or.
Flamboyante
L’école,
Offre à sa ruelle obscure,
Un orange de lanterne magique.
Cristalline
Cette maison verte enluminée par de ténébreux entrelacs,
Scintille pour révéler sa transparence
Aux passants et aux archanges.
Opalescente
Il y a
d’abord une clarté lunaire qui ouvre le paysage,
Puis une île où tournoient de pâles silhouettes
Et enfin ce regard que je crois reconnaître.
Irisée
Mosaïque en suspension,
Qui cache et révèle,
Un château de verre.
Azurée
Au Relaxing Buddha Temple,
L’hôte
est rose comme ce soir,
Qui a invité ici quelques enfants.
Allongé, il veille sur leurs jeux
Infinis.
Astrale
Dans la neige, des sentiers sont tracés.
Le jour les fera s’évanouir,
Mais une heure du matin,
Entend chanter son oiseau blanc qui n’oublie
pas.
D.B.,
2000-2015
2000-2015
Rêveries lumineuses merci pour ce beau poème il vient à propos.
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